La nouvelle présidente élue de l’Union nationale de la femme tunisienne (UNFT), Radhia Jerbi, a affirmé mercredi que son organisation demeure “une force de pression” pour protéger les droits de la femme tunisienne contre “toute tentative de régression”.
L’UNFT, qui a tenu début février à Sousse son congrès extraordinaire électif, est mobilisée “pour défendre les droits et acquis de la femme en Tunisie et pour les protéger contre “toute menace ou tentative de régression”, a dit Mme Jerbi lors d’un point de presse organisé pour présenter le programme d’action de l’organisation nationale pour la période à venir.
L’organisation œuvre pour consacrer la justice entre hommes et femmes et pour mettre en œuvre les conventions internationales garantissant les droits de la femme, a encore dit Mme Jerbi.
“La mission du nouveau bureau exécutif sera également de consacrer l’indépendance de l’organisation par rapport aux partis politiques”, a ajouté Mme Jerbi, indiquant que le premier article du règlement intérieur de l’UNFT a été amendé pour stipuler désormais qu’il s’agit d'”une association nationale non-gouvernementale indépendante”.
La nouvelle présidente de l’UNFT a aussi évoqué les difficultés auxquelles l’organisation sera confrontée durant la période à venir dont des difficultés financières dues aux dettes de l’UNFT qui dépassent ses ressources.
L’action de l’organisation sera aussi selon sa présidente concentrée sur la restructuration de l’organisation, la régularisation de la situation des agents et le renouvellement des structures de base avec l’organisation d’élections dans les 28 délégations régionales à travers le pays.
WMC/TAP
