407 millions de dinars. C’est le montant des factures d’électricité et du gaz impayées par les clients de la STEG en 2012, contre 303 MDT en 2011, soit en augmentation de 34%.
D’après le président du projet de recouvrement des dettes à la STEG, Mongi Bousbiï, 54,6% de ces factures impayées, soit 222 MDT, sont le fait des ménages et des petits métiers; viennent ensuite les entreprises et les différentes structures du secteur public et des collectivités locales, avec 136,8 MDT de factures impayées (36,6%) du volume global des dettes non remboursées au profit de la STEG.
Pour le secteur industriel, le montant des factures impayées s’élève à environ 20 MDT en 2012 contre 14 MDT en 2011.
Mongi Bousbiî a évoqué, lors de cette réunion, les difficultés rencontrées par les services de la STEG pour le recouvrement des dettes.
“Certains clients refusent de payer leurs factures, prétextant qu’elles sont gonflées par les frais municipaux ou ceux de la contribution à l’établissement de la Télévision “ERTT” et de la TVA”, a-t-il regretté.
D’après lui, certains agents de la STEG ont été même agressés verbalement ou physiquement par des clients de la société.
M. Bousbiî a aussi évoqué des difficultés à fixer des budgets pour le recouvrement de la valeur estimative de la consommation annuelle des administrations et des municipalités en électricité et en gaz.
Il a dénoncé, en outre, le non-respect des délais de paiement des tranches de la consommation conformément aux conventions conclues entre la STEG et ses clients.
La société se trouve dans une situation financière “difficile”, d’après le responsable, mais la STEG oeuvrera, en 2013, pour inciter ses clients à payer leurs factures en vue d’en réduire le montant pour se situer autour de 300 MDT.
A noter que le nombre des abonnés au réseau de la distribution de l’électricité en Tunisie, en 2012, est d’environ 3,4 millions, contre 642.664 abonnés au réseau du gaz naturel.
WMC/TAP