Batteries de 787 brûlées : Boeing a proposé une solution, la FAA l’étudie

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ée du Boeing 787 de Japan Airlines est examinée par la Sécurité aérienne américaine, le 24 janvier 2013 à Washington (Photo : Saul Loeb)

[22/02/2013 21:38:45] NEW YORK (AFP) L’agence fédérale de l’aviation (FAA) a annoncé vendredi que le constructeur aéronautique américain Boeing lui avait proposé une solution au problème des batteries lithium-ion de 787 qui ont brûlé à bord, et qu’elle allait l’étudier.

“Le ministre adjoint aux Transports John Porcari, l’administrateur de la FAA Michael Huerta et d’autres représentants de la FAA ont rencontré de hauts dirigeants de Boeing pour discuter de l’état des travaux en cours pour résoudre le problème des batteries de 787. La FAA étudie une proposition de Boeing et va l’analyser avec attention”, détaille la FAA.

Boeing s’est contenté de son côté d’indiquer que le directeur de sa branche d’aviation civile, Ray Conner, avait eu une “rencontre productive” vendredi avec la FAA sur le problème des batteries carbonisées des 787, interdits de vol depuis le 16 janvier.

“Nous sommes encouragés par les progrès réalisés pour résoudre le problème et pour refaire voler les 787”, précise Boeing dans son communiqué.

Les 50 Boeing 787 en circulation dans le monde sont cloués au sol depuis le 16 janvier à la suite de deux incidents à bord en moins de deux semaines au cours desquels des batteries lithium-ion ont brûlé.

L’un est survenu le 7 janvier à l’aéroport de Boston avec un incendie de la batterie. L’autre a eu lieu en plein vol au Japon le 16 janvier, la batterie ayant brûlé par surchauffe et dégagé de la fumée à bord, ce qui a déclenché un atterrissage d’urgence.

Ces deux incidents ont amené la FAA à interdire le 787 de vol jusqu’à ce que le problème soit compris et résolu, et sa décision a été imitée partout dans le monde.

Même si la solution proposée par Boeing était retenue il n’est pas certain que le 787, le dernier né de Boeing également surnommé le “Dreamliner”, puisse revoler rapidement.

Le transporteur américain United Continental a ainsi fait savoir jeudi qu’il ne comptait pas faire revoler l’un de ses six Boeing 787 avant le 12 mai au plus tôt.