La secrétaire générale du Parti Républicain, Maya Jeribi, a souligné, samedi 23 février, que la Tunisie vit aujourd’hui une crise économique, sécuritaire et politique aiguë et qu’elle est “menacée dans sa sécurité et dans son unité”.
S’exprimant lors d’un meeting à Monastir, Maya Jeribi souligne que “ce dont le pays a besoin, aujourd’hui, c’est de stabilité et d’une vision politique et économique claire pour réussir son processus de transition démocratique”. La situation exige, a-t-elle ajouté, de rétablir la sécurité et de traiter les dossiers sociaux urgents.
Elle a, en outre, réaffirmé l’attachement de son parti à l’indépendance des quatre ministères régaliens et à une rupture totale avec la politique des quotas et l’hégémonie partisane.
“La Tunisie a besoin d’une feuille de route claire qui répond aux exigences de la conjoncture, et d’un nouveau gouvernement qui accorde la priorité à la dissolution des ligues de protection de la révolution, à la lutte contre la violence, à l’organisation d’élections libres et transparentes et à la vérité sur l’assassinat de Chokri Belaïd” a encore insisté Mme Jeribi. Et d’ajouter, “le chef du gouvernement est censé répondre aux exigences de cette phase critique et aux attentes des tunisiens, et non pas assurer l’équilibre interne d’Ennahdha”.
Pourtant, à l’instar d’autres partis politiques, le Parti Républicain est à la base de l’échec de l’échec de l’initiative de Jebali pour la formation d’un gouvernement de technocrates.
WMC/TAP