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| La Bourse de New York le 5 novembre 2008 (Photo : Don Emmert) |
[25/02/2013 15:57:30] NEW YORK (AFP) Wall Street évoluait en légère hausse lundi, digérant les premiers résultats électoraux en Italie, cruciaux pour la stabilité du pays et de la zone euro, et pariant sur de nouvelles mesures de relance monétaire au Japon: le Dow Jones avançait de 0,23% et le Nasdaq de 0,45%.
Vers 15H30 GMT, le Dow Jones Industrial Average montait de 32,88 points à 14.033,45 points, après s’être hissé plus tôt à un nouveau sommet en cinq ans, à 14.081,58 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, prenait 14,13 points à 3.175,95 points.
L’indice élargi Standard and Poor’s 500 s’appréciait de 0,25% (+3,80 points) à 1.519,40 points.
La Bourse de New York avait repris pied vendredi, reconsidérant l’idée d’une fin prématurée de la politique monétaire aux Etats-Unis et bénéficiant des bons résultats du groupe informatique HP.
Publiés peu avant l’ouverture, les premiers résultats des élections législatives italiennes, qui donnaient la gauche victorieuse, avec 34,5% des votes, contre 29% pour la coalition de droite de Silvio Berlusconi, ont donné d’emblée un coup de fouet au marché.
En effet, “l’éventualité d’un blocage politique en Italie exercerait une forte pression sur ses taux obligataires et serait susceptible de provoquer une forte vague de pessimisme sur les marchés financiers en relançant une situation de crise en zone euro”, a expliqué Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital.
En revanche, l’annonce un peu plus tard selon laquelle la droite de Silvio Berlusconi devançait la gauche de Pier Luigi Bersani dans la course au Sénat, selon deux premières projections d’instituts de sondages, limitait cette avancée.
D’autre part, “les spéculations sur la nomination d’un chantre de la relance monétaire à la tête de la Banque du Japon soutiennent aussi le marché”, ont relevé les experts de Charles Schwab.
Selon les journaux nippons, le gouvernement japonais devrait en effet désigner l’actuel président de la Banque asiatique de Développement, Haruhiko Kuroda, réputé favorable à la politique monétaire ultra-accommodante voulue par le Premier ministre japonais, Shinzo Abe.
La mise en oeuvre de politiques d’apaisement monétaire, au Japon comme aux Etats-Unis ou en Europe, tendent à favoriser les achats d’actifs risqués, et bénéficient aux marchés actions, devenus plus attractifs.
La baisse de la note de la Grande-Bretagne vendredi par l’agence de notation financière Moody’s, qui a perdu son triple A, ne semblait pas en revanche ébranler la bonne humeur des marchés, a noté Art Hogan, de Lazard Capital Markets, pour qui une telle décision avait été anticipée par les investisseurs.
Dans la librairie, l’action du groupe en difficultés Barnes and Noble s’envolait de 9,55% à 14,80 dollars, après que son fondateur et plus gros actionnaire eut annoncé vouloir racheter ses magasins physiques et en ligne.
Le fabricant de téléphones canadien BlackBerry s’appréciait de 2,35% à 13,49 dollars, les courtiers saluant l’annonce de ventes supérieures aux attentes de son nouveau téléphone, le BlackBerry 10, par son patron Thorstein Heins dans un quotidien allemand, ont souligné les analystes de Raymond James International.
Le marché réagissait peu à l’annonce par le constructeur informatique HP dimanche du lancement d’une tablette entrée de gamme fonctionnant sous le système d’exploitation Android qui sera disponible dès le mois d’avril aux Etats-Unis pour 169 dollars. Son titre avançait de 0,36% à 19,27 dollars.
Dans le secteur boursier, la plateforme CME Group, le premier opérateur d’échanges de dérivés aux Etats-Unis, avançait de 1,23% à 59,03 dollars alors que des rumeurs de marché ont fait état de négocations en vue d’une éventuelle fusion avec l’opérateur boursier allemand Deutsche Börse, qui a par la suite démenti cette hypothèse.
Le marché obligataire reculait légèrement. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans avançait à 1,969% contre 1,967% vendredi soir et celui à 30 ans à 3,165% contre 3,155%.
