L’ambassadeur de France à Tunis, François Gouyette, en compagnie de ses collaborateurs, a convoqué ce matin 26 février 2013 une conférence de presse ayant porté sur les relations tuniso-françaises dans tous les domaines.
A l’entame de son speech, M. Gouyette a rappelé “ce qu’a fait et fait la France pour la Tunisie“, en matière de coopération dans tous les domaines : politique, économie, enseignement…
Il rappellera par la suite que la Tunisie, en ce moment a besoin de tous ses amis, et la France doit faire partie de ces amis sur qui le pays peut compter. Elle est d’ailleurs le premier partenaire économique de la Tunisie.
Cependant, au-delà des chiffres et des faits qui placent la France au premier rang des bailleurs de fonds de la Tunisie, ce qui nous a marqués le plus c’est l’insistance des diplomates français sur la notion de “coopération d’égal à égal avec la Tunisie“. Comme s’ils essayaient de répondre, indirectement, certains de nos hommes politiques qui déclarent souvent, en substance, que “la Tunisie n’est plus une colonie française“.
Ceci étant, le diplomate français n’a pas manqué de reprendre à son compte une phrase du maire de Paris, Bertrand Delanoë, en disant que la France applique et appliquera la politique “ni ingérence ni indifférence“ vis-à-vis de la Tunisie. Comprendre par-là que la France ne pas s’ingérer dans la politique tunisienne, mais elle est aux aguets, comme le sont du reste tous les autres partenaires européens de la Tunisie.
Maintenant au chapitre de l’intervention de la France en Tunisie, M. Gouyette l’a délimitée à trois niveaux.
D’abord, il a réitéré la volonté de la France de construire un partenariat mutuel avec la Tunisie d’égal à égal.
Ensuite, il a souligné que son pays est prêt à aider la société civile tunisienne à se consolider et à se structurer davantage si elle le souhaite. A noter que depuis la révolution, la France a soutenu 120 associations pour un montant de plusieurs millions d’euros.
Enfin, il s’agit de la dynamisation des relations économiques avec la Tunisie, que ce soit en termes d’investissements directs ou indirects, de mise en relation entre entrepreneurs ou hommes d’affaires tunisiens et français, sans oublier la coopération matière d’enseignement (15.000 étudiants tunisiens dans les établissements d’enseignement français…).
Nous y reviendrons