à Paris, le 23 novembre 2012 (Photo : Eric Piermont) |
[27/02/2013 07:09:27] BERLIN (AFP) Le groupe d’aéronautique et de défense EADS a annoncé mercredi une hausse de 19% de son bénéfice net en 2012 et prévu pour cette année une nouvelle croissance de son résultat opérationnel à 3,5 milliards d’euros, contre 3 milliards en 2012.
Le bénéfice net a atteint 1,228 milliard, contre 1,03 milliard en 2011, a annoncé le groupe dans un communiqué. Le chiffre d’affaires a progressé de 15%, à 56,5 milliards, grâce à l’augmentation des livraisons d’Airbus et les fortes progressions de sa filiale Eurocopter, numéro un mondial des hélicoptères civils, et d’Astrium, la division espace, portées par les activités de service.
Ces résultats sont supérieurs aux prévisions du groupe mais les analystes attendaient un bénéfice plus important. Le résultat opérationnel (EBIT) avant éléments non récurrents s’est élevé à 3 milliards d’euros, une hausse de 68%.
Le groupe annonce qu’il proposera à l’assemblée générale des actionnaires un dividende de 0,60 euro par action, contre 0,45 pour l’année 2011.
EADS n’a pas inscrit de nouvelle charge pour retard sur son nouveau long-courrier A350, attendu pour la fin 2014, au delà de celle de 124 millions annoncée l’été dernier, mais il parle de “charges potentielles” liées à ce programme.
Airbus vient de décider de renoncer pour l’A350 aux batteries lithium-ion, à l’origine des déboires du 787 de son concurrent américain Boeing. Le retour aux batteries traditionnelles nickel-cadmium pourrait retarder la sortie de l’avion, selon les analystes.
EADS assure cependant que “le développement de l’A350 reste en bonne voie”.
Le groupe annonce par ailleurs que le problème des fissures dans des éléments de structure des ailes de son super-gros porteur A380 a été résolu. “Des réparations sont en cours sur les avions en fonctionnement et les modifications en termes de conception ont été intégrées aux nouvelles lignes de production”, selon le communiqué.
Le carnet de commandes s’établissait à fin décembre à 566,5 milliards d’euros, contre 541 milliards à fin 2011.