élécom (Photo : Damien Meyer) |
[27/02/2013 15:55:30] PARIS (AFP) L’agence de notation Standard & Poor’s a placé mercredi le groupe France Télécom sous surveillance négative, après la publication le 20 février de résultats pour 2013 “pires qu’attendu”, dans un communiqué.
S&P a ainsi indiqué placer la note à long-terme (A-) de l’opérateur “sous surveillance négative” mais a confirmé sa note à court-terme à A2. France Télécom a réalisé en 2012 un chiffre d’affaires de 43,5 milliards (-3,9%), et son bénéfice net a été divisé par près de cinq à 820 millions d’euros, du fait de dépréciations d’actifs.
“Nous estimons que la pression en termes de compétition et de prix concernant le marché mobile français s’est accrû depuis le quatrième trimestre 2012, et ses revenus globaux dans les marchés clés en Europe ont aussi ralenti au deuxième semestre, notamment en Pologne” où les ventes du groupe ont baissé de 4,1% l’an dernier, écrit l’agence.
Le groupe compte mener dans ce pays en 2013 des mesures d’économie dont la suppression de 1.700 postes.
S&P craint également que l’Ebitda (résultat brut d’exploitation) du groupe “puisse chuter plus fortement qu’elle ne l’avait initialement prévu en 2013”.
L’agence reconnaît toutefois que France Télécom est “solidement ancré dans les marchés mobile et fixe français”, qu’il s’est “diversifié de manière significative dans le mobile dans toute l’Europe, en Afrique et au Moyen-orient”.
“Mais ces forces sont tempérées par une féroce compétition dans le mobile en France, des pressions en termes de régulation, de rigidités en termes de coûts étant donné le nombre de fonctionnaires qu’il emploie”, note entre autres S&P.
Le nouvel accord Temps Partiel Seniors a ainsi compté pour -726 millions d’euros net d’impôts en 2012.
L’agence de notation indique qu’elle prendre d’ici les prochaines semaines sa décision sur un abaissement de la note de France Télécom.