[28/02/2013 10:51:13] PARIS (AFP) La baisse des prix des logements anciens à Paris s’est confirmée au quatrième trimestre 2012, avec un recul de 1,0% sur un an sous l’effet d’un important recul du volume des volume de vente d’appartements, selon la Chambre des notaires Paris-Ile-de-France.
Le prix moyen du m2 s’est établi à 8.270 euros au quatrième trimestre, en baisse de 170 euros et de 2% par rapport au 3è trimestre. En un an, il s’érode de seulement 1% du fait de la poursuite de la hausse des prix au premier trimestre 2012, écrivent les notaires dans un communiqué publié jeudi.
Les volumes de vente d’appartements ont reculé de 21% au quatrième trimestre sur un an à 5.930 ventes à Paris. Sur l’ensemble de l’année passée, 27.690 appartements ont été vendus dans la capitale, soit un volume à peine plus élevé que celui de l’année 2009 (26.540), le plus faible depuis 1996.
Côté prix, les indicateurs “laissent prévoir que cette tendance baissière va se poursuivre dans les prochains mois dans la capitale”, soulignent les notaires.
La Chambre des notaires relativise toutefois cette baisse des prix à Paris en rappelant que lors du “trou d’air” de 2008-2009 le prix du m2 à Paris était tombé à 6.020 euros au 2è trimestre 2009.
Dans l’ensemble de l’Ile-de-France, les ventes de logements anciens (appartements et maisons) sont en recul 12% sur un an à 128.310 pour l’ensemble de l’année 2012.
Au quatrième trimestre “il fallait compter 306.500 euros pour devenir propiétaire d’une maison en Ile-de-France, soit 2.900 euros de moins (0,9%) qu’au troisième trimestre 2012”, note le communiqué.
Les notaires notent que la baisse des ventes “ne peut s’expliquer par un désintérêt des ménages pour le logement” mais remarquent que “les conditions d’obtention des prêts se sont durcies” et ils constatent “une recrudescence des refus de prêts”.
Par ailleurs “le climat économique difficile et anxiogène n’incite pas les acquéreurs potentiels à prendre l’engagement de conclure un crédit à long terme” et dans le même temps, “le durcissement de la fiscalité, et entre autres, le nouveau régime de plus-values ont des effets dissuasifs sur les investisseurs”, relèvent-ils.
De ce fait “l’attentisme domine”, et “les ajustements qui se sont mis en place sur les ventes, et désormais sur les prix, semblent donc appelés à se poursuivre”, souligne la Chambre des notaires.