Suite à la présentation des projets d’infrastructures à réaliser dans le cadre des partenariats public/privé, nous avons rencontré il y a quelques minutes M. Serge-Leclair Koffi, un des représentants de la Côte d’Ivoire au Salon MEDIBAT 2013, plus précisément dans le cadre des rencontres B to B.
Au regard des premiers entretiens qu’il a eus, M. Koffi a perçu un certain intérêt de la part des entreprises tunisiennes pour certains projets d’infrastructures en Côte d’Ivoire. Il espère que la Chambre de commerce et d’industrie de Sfax va jouer un rôle actif afin de faciliter les relations entre hommes d’affaires/investisseurs tunisiens et ivoiriens.
Dans cette perspective, il a émis le souhait de voir la CCIS organiser très rapidement une mission d’affaires en Côte d’Ivoire.
A noter que, après une décennie de guerre civile dans ce pays, le gouvernement actuel tente de relancer les investissements dans plusieurs secteurs d’activité, notamment dans les infrastructures. Il est vrai que certains projets sont lourds et nécessitent de gros investissements, mais M. Koffi assure qu’il y a de la place pour les entreprises de taille moyenne.
Quand on lui a posé la question sur les risques éventuels pour les entreprises étrangères opérant en Côte d’Ivoire, M. Koffi a répondu que son pays a mis en place des textes juridiques conformes aux normes internationales en matière d’investissement. Comprendre par-là que les entreprises tunisiennes ne doivent pas avoir peur sur ce plan.
Il estime que les entreprises tunisiennes ont leur place en Côte d’Ivoire, surtout celles qui opèrent dans le BTP et les études, car actuellement «on voit des entreprises venues de pays lointains essayer de conquérir le marché ivoirien, alors que les tunisiennes sont juste à côté…».
Nos entreprises doivent donc se décider et le plus rapidement possible… avant qu’il ne soit trop tard.