En marge du Forum économique organisé à l’occasion du Salon MEDIBAT 2013, les rencontres B to B ont enregistré plusieurs participants des pays africains venus présenter les projets d’infrastructures dans leurs pays respectifs.
Nous avons saisi cette occasion pour nous entretenir avec certains d’entre eux, à l’instar de Koabo IDI, secrétaire général au ministère de l’Equipement du Niger.
Après avoir rappelé les projets en cours dans le domaine des partenariats public/privé dans son pays, M. IDI a souligné avoir présenté l’expérience du Niger dans ce domaine, en insistant sur le fait que son pays a déjà une longue expérience en la matière qui date du début des années 80.
En effet, le Niger étant un important producteur d’uranium, et vu les investissements lourds qu’il fallait mettre en place, l’Etat n’avait pas les moyens financiers pour construire plusieurs centaines de kilomètres à travers le pays. Ce qui avait poussé les pouvoirs publics à se lancer dans un domaine dont on parlait peu en ce temps, à savoir les PPP.
Aujourd’hui, les PPP sont plus que jamais à l’ordre du jour, notamment dans les infrastructures routières et chemins de fer. «C’est ce que nous sommes venus présenter dans le cadre de ce forum organisé en marge du Salon MEDIBAT», nous a-t-il déclaré, mais les entreprises tunisiennes sont plutôt intéressées dans le cadre des appels d’offres. «Sans doute parce qu’il s’agit des investissements assez lourds, peut-être pas à la portée de n’importe qu’elle entreprise», regrette notre interlocuteur.
Dans cet ordre d’idées, il rappelle que le Niger est de plus en plus attractif dans le secteur des mines. Et pour cause ! Le pays est producteur d’Uranium, d’or, de charbon, de ciment, de fer, et depuis 2012 de pétrole. D’ailleurs, le Niger a le prix du pétrole le moins cher de la sous-région, excepté le Nigeria. Et par les temps qui courent avec la flambée des prix de l’énergie, c’est un atout considérable pour les entreprises.