Petroplus : Murzuq Oil parle d’une “rencontre très constructive” avec Montebourg

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La raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, dans le nord de la France, le 5 novembre 2012 (Photo : Charly Triballeau)

[09/03/2013 09:17:14] RENNES (AFP) La société libyenne Murzuq Oil, qui a fait une offre conjointe avec la société suisse Terrae International pour reprendre la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime), affirme dans un communiqué avoir eu “une rencontre très constructive” jeudi soir avec le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg.

Les repreneurs avaient demandé jeudi à rencontrer d’urgence le président François Hollande avant une réunion de travail prévue samedi à Tripoli avec le gouvernement libyen. Cette rencontre devait avoir lieu en présence de l’intersyndicale de Petroplus, qui s’était associée à la demande des éventuels repreneurs.

Une rencontre a eu lieu finalement jeudi à 19H30 à Bercy avec M. Montebourg, et “Murzuq Oil tient à faire part de sa satisfaction à la sortie de cette rencontre”, selon le communiqué envoyé dans la nuit de vendredi à samedi.

“Murzuq Oil a découvert en M. Montebourg un grand ami de la Libye, soucieux du rapprochement entre les deux pays”, ajoute l’entreprise, qui “tient à rassurer l’intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC sur sa détermination à faire aboutir cette opération” de reprise.

La société pétrolière Murzuq Oil, dont le PDG est Mabrouck Jomode Elie Getty, a présenté mardi avec Terrae International, une “société d’ingénierie spécialiste des activités de pétrole”, une offre conjointe qui promet de garantir tous les emplois de la raffinerie en liquidation judiciaire, soit 470.

Vendredi, le conseil d’administration de la société égyptienne Arabiyya Lel Istithmaraat International, un des autres repreneurs potentiels, a renoncé à son projet de reprise, ne laissant plus que trois offres de reprise en lice: l’offre conjointe Murzuq Oil/Terrae International, celle de la panaméenne Net Oil et la chypriote FJ Energy Group.

Ouvert en 1929, le site de Petit-Couronne est menacé depuis plus d’un an. La poursuite de l’activité est prévue jusqu’au 16 avril.