Festival d’Austin : de nouvelles applications pour les sites de rencontres

photo_1362987594911-1-1.jpg
ée du festival South by Southwest (SXSW) à Austin aux Etats-Unis, le 7 mars 2013 (Photo : Robert Macpherson)

[11/03/2013 07:41:12] AUSTIN (Etats-Unis) (AFP) Quand son mari l’a quittée pour “aller vivre dans une caravane près de la rivière” en Idaho, Elissa Shevinsky a trouvé qu’il était grand temps d’inventer un site de rencontres performant, doté de nouvelles technologies.

La conceptrice d’applications, qui partage son temps entre New York et la Californie, a imaginé un site plus adapté aux femmes que les mastodontes du secteur, comme Match.com ou OKCupid.com, en créant “le premier filtre de courriers indésirables des sites de rencontres”.

“Nous avons créé un site où les femmes reçoivent moins de messages de mauvaise qualité afin que les messages intéressants sortent du lot et que les hommes bien se remarquent”, a-t-elle dit à l’AFP au village des startups du festival South by Southwest (SXSW).

Cette grande foire annuelle aux nouvelles technologies, au cinéma et à la musique se tient à Austin (Texas, sud) jusqu’au 17 mars.

Son site, baptisé JSpot, le premier “site de rencontres juif, amusant et gratuit”, a commencé petit mais vise grand sur un marché qui pèse quatre milliards de dollars, alors que les coeurs esseulés se tournent de plus en plus vers internet pour trouver l’âme soeur, ou, plus humblement, pour sortir au restaurant.

Comme de nombreuses applications présentées à SXSW, tremplin ces dernières années de grosses pointures mondiales comme Foursquare et Twitter, JSpot est né d’une expérience personnelle.

A ma rupture, “je me suis retrouvée toute seule (…) j’ai regardé autour de moi et j’ai constaté qu’il y avait besoin d’un meilleur site de rencontres juif”, a-t-elle. “Il fallait s’y connaître en technologies et avoir de bons contacts dans la communauté juive, je pense que j’étais celle qui fallait”.

Son application, explique-t-elle, permet de filtrer les propositions douteuses et donne la possibilité aux internautes de créer leurs propres sites de rencontres.

Applications sur téléphones portables

“Les usagers peuvent être intéressés par la rencontre de végétariens, la rencontre de gens qui aiment ce festival, mais les effectifs sont trop réduits pour fonctionner avec un gros groupe comme Match.com”, qui se présente comme le premier site de rencontres sur l’internet fondé il y a 17 ans et aujourd’hui présent dans 25 pays.

“Nous faisons partie du mouvement pour un internet ouvert, où les utilisateurs peuvent créer et animer leur propre groupe”, explique encore Mme Shevinsky.

Son projet était présenté en même temps que d’autres applications samedi lors d’un atelier de jeunes entrepreneurs.

Michael Bergman, fondateur de Repp, a expliqué que son site permettait de vérifier les antécédents de n’importe qui, en vue d’une potentielle relation amoureuse.

L’idée est venue aussi de son expérience personnelle, après qu’une femme rencontrée lors d’un “speed-dating” eut passé des heures à vérifier son sérieux sur internet. Le couple est aujourd’hui marié.

Dans un tout autre domaine, Tappr est une application pour téléphones multifonctions ciblant les amateurs de bière artisanale, qui permet de commander un verre dans n’importe quel bar bondé, sans avoir à se déplacer.

Dealflix permet, de son côté, d’aller au cinéma à des prix cassés dans les salles qui n’affichent pas complet, ou encore Junkio surfe sur la vague des oeuvres sociales, en fournissant un espace virtuel pour vendre ses affaires au profit d’organismes humanitaires.