ésident du directoire de PSA Peugeot Citroën le 13 février 2013 à Paris (Photo : Eric Piermont) |
[12/03/2013 17:39:34] PARIS (AFP) PSA Peugeot Citroën a annoncé mardi plusieurs changements au sein de sa direction afin d’obtenir une équipe resserrée autour de son numéro un Philippe Varin, et de permettre l’entrée d’un représentant des salariés au conseil de surveillance comme le demandait le gouvernement.
Le poste de directeur des marques est supprimé. Frédéric Saint-Geours, qui l’occupe actuellement, deviendra “chargé de mission auprès du président du directoire”, précise le communiqué. Cette manoeuvre devrait libérer M. Saint-Geours, considéré comme un des candidats possibles à la tête du Medef.
Par ailleurs, le directeur de la recherche et développement ne fera plus partie du directoire. L’actuel titulaire du poste, Guillaume Faury, quitte le groupe pour prendre la tête d’Eurocopter. Il sera remplacé par Gilles Le Borgne, actuellement directeur des avant-projets.
Le directoire du constructeur automobile passera ainsi de 6 à 4 postes, selon un communiqué publié à l’issue d’une réunion du conseil de surveillance.
Il comprendra à partir du 2 avril Philippe Varin, qui devrait être reconduit à son poste de président du directoire lors de l’assemblée générale fin avril, le directeur financier Jean-Baptiste de Chatillon, le directeur pour l’Asie Grégoire Olivier et le directeur des programmes Jean-Christophe Quémard.
Le comité de direction de PSA, en difficulté, comptera donc à partir de début avril les quatre membres du directoire, plus neuf directeurs rattachés à M. Varin, dont un nouveau directeur des ressources humaines, Philippe Dorge, qui aura en charge les relations sociales.
PSA a également annoncé le départ de son conseil de surveillance d’Ernest Antoine Seillière et de Joseph Toot. Quatre nouveaux membres y font en revanche leur entrée: la syndicaliste CFE-CGC Anne Valleron, nommée représentante des salariés actionnaires, le syndicaliste FO François Kondratiuk (représentant des salariés) ainsi que l’ancien industriel Louis Gallois et une ancienne de chez Renault, Patricia Barbizet.
Le représentant des salariés “a été choisi par le conseil de surveillance sans aucune concertation des salariés ni des organisations salariales”, a regretté Bruno Lemerle, délégué central du principal syndicat chez PSA, la CGT.
L’Etat, venu au secours de la banque de PSA en lui apportant une garantie, avait exigé en échange l’entrée au conseil de surveillance d’un représentant des salariés et d’une personnalité destinée à faire le lien avec le gouvernement.
Ces mesures doivent encore être validées formellement lors de l’assemblée générale du constructeur automobile.