“Le ministère des Affaires de la femme et de la famille compte sur le rôle de la société civile dans la promotion du statut de la femme”, a affirmé Sihem Badi à l’ouverture, jeudi, d’une rencontre nationale des associations actives dans les domaines de la femme et de la famille sous le signe “autonomisation de la femme et égalité des chances : quel rôle pour la société civile”.
La ministre a évoqué l’importance du rôle dévolu aux associations dans la détermination des préoccupations des femmes vivant dans les régions intérieures et dans les zones rurales. Elle a rappelé que le ministère s’est engagé, conformément aux conventions de partenariat signées au titre de 2012/2013 avec les associations de la société civile actives dans le domaine de la femme et de la famille, à soutenir ces associations financièrement et à les aider à mettre en oeuvre les projets qui profitent à ces régions.
Dans une intervention intitulée “Pour un partenariat agissant et efficace avec les composantes de la société civile”, Imen Zahouani Houimel, responsable au ministère des affaires de la femme et de la famille a mis l’accent sur la nécessité de faire connaître les programmes du ministère et de renforcer la collaboration avec le tissu associatif.
Elle a rappelé que le ministère a mis en place un plan d’action visant, notamment, à améliorer le cadre régissant les relations entre l’administration et les associations et à dynamiser le programme de coopération conclu entre le ministère et des partenaires étrangers.
Houimel a souligné la nécessité de conjuguer les efforts entre le ministère et les composantes de la société civile afin de consacrer l’égalité des chances entre l’homme et la femme, notamment dans le domaine de l’emploi.
Elle a, à cet égard, indiqué que le taux de chômage des femmes en Tunisie s’élève à 28% contre 15% pour les hommes.
Pour sa part, Meriam Kéfi, chef du service communication et documentation au centre d’information, de formation, d’études et de documentation sur les associations (IFEDA), a indiqué que le centre oeuvre à renforcer les capacités des associations et à les aider à développer leurs méthodes d’action.
IFEDA est, également, un trait d’union entre les associations tunisiennes et les bailleurs de fonds étrangers, a-t-elle ajouté. Elle a indiqué que le centre envisage, au cours de 2013, la réalisation d’une étude sur les associations de développement en Tunisie ainsi que l’organisation de deux conférences portant sur “les associations et le partenariat pour le développement” et sur “la détermination des indicateurs d’évaluation de l’action associative”.
Des associations actives dans le domaine de la femme ont présenté, à cette occasion, quelques activités qu’elles ont organisées et qui ont porté, notamment, sur “la femme et la culture de la citoyenneté”, “le développement”, “Droits de la femme et égalité des chances”, “la famille”.
La séance de l’après-midi comporte des ateliers de travail sur l’autonomisation économique de la femme ainsi que sur le dispositif des droits de la femme et la lutte contre la violence en Tunisie.
WMC / TAP