Le ministère de l’Agriculture maintient sa décision d’adopter une taxe forfaitaire annuelle de 75 dinars par hectare et un tarif de 65 millimes par m3 sur l’utilisation des eaux d’irrigation.
Au cours d’une rencontre avec les agriculteurs de la région de la Manouba et des représentants de l’Union Régionale de l’Agriculture et de la Pêche (URAP), le ministre de l’Agriculture, Mohamed Ben Salem, a évoqué la possibilité d’échelonner le payement sur trois tranches, ajoutant que cette opération sera évaluée après une année.
Le président de l’URAP de La Manouba, Fakhreddine Torjmen, a déclaré à la TAP que ce tarif imposé par le ministère augmentera le coût de production qui s’ajoute à la hausse des prix des engrais et du carburant. «La complexité de la situation foncière des exploitations agricoles brouillera encore davantage la situation des agriculteurs», a-t-il précisé.
A rappeler que des agriculteurs de la région de La Manouba (Grand Tunis) ont menacé, lundi 11 mars, de suspendre la culture de leurs terres si le ministère de l’Agriculture ne renonce pas à sa décision d’imposer une taxe fixe sur l’utilisation des eaux d’irrigation.
WMC/TAP