La FTH appelle à véhiculer la vraie image du tourisme tunisien auprès de la population

Par : TAP

fth_tunisie-16032013.jpgLe
vice-président de la
Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH), Ridha Taktak,
a souligné la nécessité de faire connaître aux Tunisiens la varie situation du
secteur touristique et de «changer la mauvaise image» véhiculée sur les
hôteliers et les investisseurs dans le secteur, auprès de l’opinion publique.

S’adressant, vendredi aux médias, le responsable a évoqué les principaux
problèmes rencontrés par le secteur, tels que le fort taux d’endettement
bancaire des unités hôtelières, appelant à cet effet à rééchelonner les dettes
du secteur sur un délai ne dépassant pas 20 ans.

Il a, également, recommandé de déduire les intérêts dus au retard de paiement et
d’alléger les pressions fiscales exercées sur le secteur, faisant remarquer que
la taxe imposée aux unités hôtelières est de l’ordre de 28,7%.

De son côté, Najiba Echouk, experte en comptabilité, a indiqué que les
conditions de financement des projets touristiques par les banques de
développement sont contraignantes, relevant que les commissions sur les crédits
accordés par ces banques représentent 15% du principal de la dette.

Pour sa part, le secrétaire général de la FTH a fait savoir que les préparatifs
sont en cours pour l’organisation, début avril 2013, d’une journée d’information
visant à mieux faire connaître la situation difficile que traverse le secteur
touristique. Participeront à cette journée l’Union tunisienne de l’industrie, du
commerce et de l’artisanat (UTICA), l’UGTT (Union tunisienne générale du
travail), des représentants de partis politique, des membres de l’Assemblée
nationale constituante et des médias.

Au cours de leurs interventions, les participants ont souligné que les
professionnels «n’ont pas été associés aux différentes décisions qui concernent
le secteur», ajoutant que « le manque d’appui de l’Etat à ce secteur qui souffre
d’un endettement très fort, compliquera davantage la situation».

D’autre part, les participants ont mis l’accent sur la nécessité «de changer
l’image négative» véhiculée sur les propriétaires des unités hôtelières accusés
d’enrichissement et d’appliquer des tarifs exorbitants.

WMC/TAP