Medef : la réforme voulue par Parisot n’aurait pas de majorité

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ésident fondateur du groupe Omea Geoffroy Roux de Bézieux, candidat à la présidence du Medef, au siège de sa société à Levallois-Perret, le 27 février 2013 (Photo : Eric Piermont)

[18/03/2013 08:31:50] PARIS (AFP) L’un des candidats à la présidence du Medef, le président fondateur du groupe Omea (Virgin Mobile) Geoffroy Roux de Bézieux, a estimé lundi que la réforme voulue par Laurence Parisot, présidente sortante, pour prolonger son mandat ou en briguer un autre, n’aura pas de majorité.

“Le comité statutaire va présenter son avis tout à l’heure. On votera le 28 mars en conseil exécutif, puis en assemblée générale pour que ce changement de statut soit accepté, il faut deux tiers des voix. Je crois que la majorité sera défavorable”, a déclaré le chef d’entreprise sur LCI.

Geoffroy Roux de Bézieux a souligné que Laurence Parisot “n’avait pas un mauvais bilan”.

Mais à ce poste, on ne peut pas rester trop longtemps, sinon on devient un professionnel de la représentation professionnelle, et on perd le pouls du terrain”, a-t-il souligné.

Laurence Parisot, élue en 2005 et reconduite en 2010, arrive au terme de ses mandats le 1er juillet et ne peut se représenter, en l’état actuel des règles du mouvement.

Elle a saisi le comité statutaire sur une éventuelle réforme qui lui permettrait soit de prolonger son bail de deux ans, soit de briguer un troisième mandat. Elle a également demandé un relèvement de l’âge limite pour les candidats, actuellement fixé à 65 ans.