Le classement de la Tunisie dans le rapport 2013 sur le développement humain, réalisé par le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement) et publié récemment, n’a pas changé par rapport à l’édition précédente, rapporte le Centre Tunisien de Veille et d’Intelligence Economique.
La Tunisie est ainsi toujours classé 94ème sur 187 pays sur la base de trois dimensions : l’éducation, la santé et le revenu. La Libye est au 64ème rang, suivie de l’Algérie (93ème), l’Egypte (112ème) et le Maroc au 130ème rang mondial.
Ce nouveau rapport du PNUD, intitulé «L’essor du Sud : le progrès humain dans un monde diversifié», se concentre sur l’évolution du développement dans les pays du sud et compare les expériences.
Le PNUD souligne que tous les pays ont connu des progrès en matière d’éducation, de santé et de revenus au titre de l’indice de développement humain (IDH) sur ces dix dernières années, mais que l’ampleur et la rapidité des progrès enregistrés sont différents d’une région à l’autre et d’un pays à un autre.
Bien que la Tunisie soit toujours classée dans la catégorie des pays à développement humain élevé, la croissance annuelle moyenne de son IDH était plus forte sur les périodes 1980-1990 et 1990-2000 (respectivement 1,87% et 1,51%) que sur les périodes 2000-2010 et 2000-2012 (1,01% et 0,86%).
Le rapport insiste également sur le fait que la croissance économique ne se traduit pas automatiquement par une amélioration du développement humain. Il note également que les progrès continus sont peu probables si les inégalités et la destruction de l’environnement ne sont pas au premier plan des discussions politiques. Le pire scénario étant selon le PNUD l’acceptation du statu quo.
Le rapport souligne la performance des grands pays émergents (BRICS, Afrique du sud, Turquie, Indonésie, etc.) mais explique que des économies plus modestes ont aussi enregistré des progrès remarquables. Le PNUD cite notamment le Bangladesh, la Tunisie, le Chili et le Ghana.