à Bry-sur-Marne. (Photo : Bertrand Guay) |
[18/03/2013 16:22:56] PARIS (AFP) )L’institut national de l’audiovisuel, qui veut s’inscrire dans une logique de “valorisation” et de “partage” de contenus, a refondu son site internet ( pour privilégier “l’accessibilité”, “l’innovation” et “l’ouverture” aux films amateurs, a annoncé l’INA lundi.
“Je souhaite ouvrir l’accès au fonds de l’INA au plus grand nombre et aller chercher le public, le plus large, le plus diversifié, là où il se trouve”, a déclaré à l’AFP Mathieu Gallet, pdg de l’INA.
L’offre de contenus ina.fr est aujourd’hui disponible sur le site internet, les TV connectées, les mobiles, les fournisseurs d’accès à internet ou sur les plateformes de vidéos en ligne comme Dailymotion et Youtube, à la suite des accords conclus ces dernières années.
“Les réseaux sociaux ont été au coeur de la réflexion sur les choix d’évolution du site ina.fr”, explique l’institution. L’internaute peut désormais directement partager une vidéo sur Facebook ou Twitter grâce au principe du “One click to tweet/to post” (un clic pour twitter ou publier, ndlr).
Par ailleurs, un fil Facebook présent sur la page d’accueil met en avant les contenus (vidéos et photos) les plus partagés et les plus aimés sur le réseau social.
“Il fallait prendre ce virage des réseaux sociaux. On est en plein dans cette culture collaborative du partage que l’on a sur internet aujourd’hui”, a ajouté Mathieu Gallet.
Autre nouveauté de cette version d’ina.fr, la place donnée aux vidéos amateurs. L’opération “Ina Mémoires partagées”, lancée en Aquitaine en juillet 2012, puis en Lorraine en février 2013, a pour objectif de “mettre en valeur les images amateurs en proposant leur mise en regard avec les images professionnelles issues de notre fonds”.
“Il n’est pas question de faire un Youtube ou un Dailymotion supplémentaire, il y a des sites pour ça. Toutes les archives qui nous ont été confiées par des amateurs, nous les avons sélectionnées pour leur valeur patrimoniale”, a précisé le pdg de l’INA.
“2012 a été une année record avec 31 millions de visiteurs uniques en un an. On voit qu’il y a une appétence”, a-t-il conclu.