Si l’on en croit le site liberte-algerie.com, des responsables de sociétés américaines, leaders dans le bâtiment, ont des eu des rencontres, lundi 18 mars, avec de nombreux promoteurs algériens. Il faut dire que la cagnotte d’environ 290 milliards de dollars, que les autorités algériennes comptent investir dans ce domaine, semblent avoir séduit les Américains ; et ce n’est pas “la règle des 51/49 imposée par Alger qui les découragerait, contrairement aux investisseurs européens.
«C’est du moins ce qui s’est dégagé de la rencontre initiée par le Conseil d’affaires algéro-américain à l’hôtel Hilton qui a permis aux dix responsables des plus grandes sociétés américaines spécialisées dans le domaine de la construction de présenter leur savoir-faire avant de consacrer l’après-midi à des rencontres personnalisées avec les 100 promoteurs algériens présents à l’occasion», écrit le site algérien. «…Les Américains, qui se disent très intéressés par le marché algérien, proposent des constructions de plusieurs types dont notamment le préfabriqué (clé en main) avec des délais record allant de 1 à quelques jours seulement».
Et sans tarder, «ils ont présenté des maquettes de réalisation de centres industriels, maisons individuelles, groupement communautaire, commissariat de police, caserne de pompiers, hôpitaux, stades, établissements de divertissement, amphithéâtre, centres sportifs, universités, constructions militaires, sans omettre celles relatives aux voies ferrées, autoroutes et aviation (terminaux et piste d’atterrissage)», au cours de la rencontre.
Il s’agit donc «des modes de construction plutôt inhabituels pour l’Algérien trop habitué au béton. Il faudra alors aux Américains trouver les moyens adéquats pour convaincre leurs vis-à-vis à plus forte raison, aujourd’hui, que l’État a décidé que “des projets à caractère public dans le cadre du plan d’investissement seraient attribués prioritairement aux entreprises locales”».