Après avoir lu l’article sur wmc.com, concernant l’absence d’orientations stratégiques et l’entêtement à vouloir diriger la STB sans tenir compte des principes de la bonne gouvernance, nous tenons à affirmer que ce n’est pas seulement les syndicalistes de la Société Tunisienne de Banque qui se plaignent de son président-directeur général. Nous également, en tant que clients de cette banque», explique le PDG de la société Sfax Huile.
Pour illustrer ses propos, notre interlocuteur nous expose un cas vécu par son entreprise: «Ce malheureux incident date de 2004, lorsque la STB nous a donné sa décision ferme de financement d’un montant d’un million de dinars. Mais après avoir reçu toutes les hypothèques exigées ainsi que le billet à ordre, la STB a ignoré sa décision de financement; et n’a pas libéré le montant du crédit octroyé», affirme ce dirigeant d’entreprise.
«Pire, le malheur est plus grand et le dommage plus grave. En effet, la STB a mis en jeu le billet à ordre en débitant notre compte pour un montant d’un million de dinars à titre de payement d’un crédit octroyé, mais qui n’a jamais été libéré», affirme notre interlocuteur.
Devant les dommages subis, le dirigeant de Sfax Huile a demandé l’ouverture d’une enquête et la réparation des dommages subis. «Nos doléances sont restées sans suite, y compris nos démarches légales, ainsi que notre requête auprès de la BCT».
Interrogé par nos soins, un responsable de la STB n’a pas souhaité répondre à notre requête d’explication sur les affirmations de leur client, en affirmant que les opérations sur ce dossier ne soulèvent aucun problème au sein de ladite banque.
On aura deviné que, dans cette affaire, il y a anguille sous roche. Car il subsiste beaucoup de zone d’ombre.