Le président de la Chambre syndicale des boissons relevant de la centrale patronale, Jamel Mzabi, a écarté une éventuelle perturbation dans l’approvisionnement du marché en eau minérale, au cours du mois de Ramadan et de la période estivale 2013, en raison de l’évolution enregistrée en matière de production d’eau minérale.
La production d’eau minérale, interdite à l’exportation, a cru d’environ 30%, au cours du premier trimestre 2013, par rapport à la même période de 2012, a-t-il ajouté lors de la 14ème réunion d’évaluation des producteurs d’eau minérale, tenue, mardi à Tunis.
M. Mzabi a souligné que la production du secteur sera davantage consolidée avec le parachèvement en 2013, de 4 nouvelles unités de conditionnement. Une fois créées, ces nouvelles unités s’ajouteront aux 11 unités déjà existantes, lesquelles offriront environ 2500 emplois directs, a-t-il précisé.
En 2012, la consommation totale d’eau minérale a atteint 1,70 milliard de litres, soit une moyenne annuelle de 115 litres par personne. Ce taux est proche des moyennes de consommation enregistrées dans les pays développés, selon le responsable. Cette réunion est organisée suite à l’accroissement des craintes concernant une éventuelle augmentation des prix des bouteilles d’eau minérale et au retrait de la vente d’une bouteille d’eau minérale de marque «Fourat» impropre à la consommation à Djerba. « Actuellement, aucune augmentation des prix n’est envisageable», a-t-il dit, relevant que la hausse des prix de certaines bouteilles d’eau minérale est le résultat du comportement spéculatif de certains vendeurs et distributeurs, en l’absence de contrôle en la matière.
M. Mzabi a fait remarquer que le secteur souffre de la hausse du coût du plastique importé( matière d’emballage) et l’augmentation des salaires, face à une légère hausse des prix des eaux conditionnées au cours des dernières 15 années. Il a précisé qu’en Tunisie, l’unification des prix des bouteilles d’eaux minérales est interdite par la loi, appelant à baisser la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) sur l’achat d’une bouteille d’eau estimée à 18% (soit près de 70 millimes).
Commentant la présence d’un germe dans des bouteilles d’eau minérale de la marque «Fourat», M. Mzabi a mis l’accent sur la sécurité de l’eau minérale tunisienne, ajoutant qu’il s’agit d’un cas isolé non lié à la production mais aux méthodes de stockage et de distribution. Le chargé de communication de la société Fourat, Sabri Brahem, a pour sa part, fait savoir que suite à cet indicent, l’entreprise a pris un certain nombre de précautions dont le retrait du marché de toutes les bouteilles sorties d’usine à la même date de la bouteille qui s’est avérée impropre à la consommation.
Le responsable a souligné que la société qui a obtenu deux médailles dans le domaine de la qualité des eaux, applique les normes internationales en matière d’emballage, expliquant l’affaire par la pollution qui a touché une bouteille pendant l’opération de stockage chez un des distributaires de la marque. L’incident n’a pas eu d’impact sur les ventes de l’entreprise Fourat établie à Kairouan, a-t-il encore affirmé La réunion est organisée par l’Office national du thermalisme et de l’hydrothérapie avec le concours de la chambre nationale des boissons
WMC/TAP