Une convention-cadre de deux ans renouvelables visant à renforcer le partenariat et à assurer la complémentarité entre les secteurs public et privé dans le domaine de la formation professionnelle a été signée mercredi 27 mars à Tunis.
Conclue entre l’Agence tunisienne de la formation professionnelle et la Chambre nationale syndicale des structures privées de la formation professionnelle, l’accord vise, également, à faciliter et à réglementer l’échange des expériences réussies et à conjuguer les efforts pour satisfaire les besoins des entreprises économiques en compétences et développer les offres de formation dans les régions.
La Tunisie compte 136 centres publics de formation professionnelle d’une capacité de 90.000 jeunes dispensant 270 spécialités. Le secteur privé dispose de 3.000 centres acueillant 40.000 stagiaires, selon les chiffres fournis par le ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi.
Présent à la cérémonie de signature, le ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Nawfel Jamali, a évoqué les difficultés rencontrées par les centres privés de formation professionnelle. Il a, à cet égard, annoncé qu’une autorisation annuelle sera accordée au fonctionnaire lui permettant de suivre une formation dans un des centres privés. Une mesure de nature à soutenir le secteur privé, a-t-il noté.
De son côté, la présidente de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), Wided Bouchmaoui, a appelé à l’importance qu’il y a de réhabiliter la formation professionnelle, à travers l’application effective de tous les accords relatifs au secteur.
Le président de la Chambre national syndical des structures privées de la formation professionnelle et membre de l’UTICA, Rached Chelli, a appelé à ouvrir les stages dans entreprises publiques aux diplômés des centres privés de formation professionnelle et à accélérer l’examen des dossiers d’homologation.
WMC/TAP