Les relations de coopération et d’amitié entre la Tunisie et la France, de même que les moyens de les développer ont été au centre de l’entretien de Mustapha Ben Jaafar, président de l’Assemblée nationale constituante, jeudi au Palais du Bardo, avec le ministre délégué auprès du ministre français des Affaires étrangères chargé du développement, Pascal Canfin.
Ben Jaafar s’est réjoui, lors de cette entrevue, de l’intérêt manifesté par les amis de la Tunisie pour son expérience de transition démocratique et du soutien qu’ils apportent pour que réussisse le modèle tunisien, exprimant le souhait que les dispositions d’appui des amis de la Tunisie, en particulier la France, à l’économie tunisienne et en faveur du gain des enjeux sociaux soient “plus révolutionnaires” en réglant au plus vite la question du recyclage de la dette de la Tunisie et de sa conversion en projets de développement.
La Tunisie, a-t-il dit, a “retenu la leçon de l’assassinat politique du 6 février dernier, les partenaires au sein du pouvoir étant désormais convaincus de devoir envoyer des signaux positifs à l’adresse du peuple tunisien et du monde.
Pour ce faire, il a fallu conférer la neutralité aux ministères de souveraineté et placer plus haut la barre de la fermeté afin d’imposer un climat porteur de sécurité et de stabilité”, lit-on dans un communiqué de l’ANC.
De son côté, le ministre français a indiqué que le gouvernement de son pays s’achemine vers un examen imminent de la question du recyclage des dettes contractées par la Tunisie et compte aller de l’avant pour maintenir son soutien financier et à l’investissement, assurant que la France ne ménagera pas ses efforts pour apporter son concours au succès de l’expérience de transition démocratique en Tunisie, expérience dont il a dit que “le monde la suit avec un grand intérêt”.
WMC/TAP