Une carte American Express (Photo : Karen Bleier) |
[29/03/2013 16:46:38] NEW YORK (AFP) L’émetteur de cartes de crédit American Express (Amex) a été victime jeudi d’une attaque informatique qui a paralysé son site pendant plus de deux heures, deux jours après une vaste attaque ayant visé 8 banques américaines, a-t-on appris vendredi.
“Notre site internet a subi une attaque de déni de service”, qui consiste à bloquer l’accès au site par ses utilisateurs, a indiqué vendredi à l’AFP une porte-parole d’American Express, qui n’était pas en mesure d’identifier l’origine de l’attaque et a souligné que des “recherches sont en cours”.
L’attaque a duré “deux heures et demi” au cours desquelles “nous avons subi un ralentissement de notre site internet qui a dérangé nos clients” essayant d’accéder à leur compte, a poursuivi la porte-parole dans un courriel.
“Nous avions un plan en place pour nous défendre face à une attaque potentielle et nous l’avons mis à exécution pour minimiser la nuisance pour nos clients” a-t-elle encore affirmé, soulignant qu’il n’y avait “aucune indication que les données des clients aient été atteintes” par les pirates informatiques.
Mardi, le groupe de pirates informatiques islamiste “Cyber Fighters of Izz ad-Din al-Qassam” avait revendiqué sur le site Pastebin.com qu’il avait attaqué les sites internet de BB&T, PNC, Chase (JPMorgan), Citibank, U.S. Bancorp, Suntrust, Fifth Third Bancor et Wells Fargo, pour bloquer leur accès (Distributed Denial of Service).
Le groupe rappelle avoir “déjà dit que le retrait du film “L’Innocence des musulmans” de YouTube.com est la solution la plus simple pour arrêter les attaques informatiques”.
Wells Fargo avait reconnu dans un communiqué avoir vu “un volume inhabituellement élevé de trafic sur son site internet qui selon nous est une attaque de déni de service, affirmant que “la grande majorité de (ses) clients n’étaient pas touchés et que les données des clients (étaient) en sécurité”.
“L’Innocence des musulmans”, film de piètre qualité cinématographique, dépeignait le prophète Mahomet comme un voyou aux pratiques déviantes. Le film a offensé de nombreux musulmans et déclenché en septembre une vague de protestations anti-américaines au Moyen-Orient qui a fait plus de 30 morts.