Notre confrère Hédi Hamdi, qu’on ne présente plus, a récemment lancé un nouveau magazine, en l’occurrence SAYARTI. Cela peut surprendre plus d’un quand on sait la situation du secteur automobile, en Tunisie mais aussi dans d’autres pays, notamment européens. A cette occasion, il organisé, le 29 mars dernier dans un hôtel de Gammarth, une réception à laquelle il a convié les journalistes, les concessionnaires de voitures en Tunisie et autres décideurs.
Alors est-ce par professionnalisme ou par audace ? Même si nous n’avons pas la réponse à cette question, nous pouvons estimer qu’il s’agit des deux à la fois. Car, professionnel qu’il est dans la communication, en général, mais surtout le journaliste qu’on connaît en lui, en particulier, Hédi Hamdi sait comment trouver et traiter l’information en la rendant accessible au lectorat auquel elle s’adresse.
Audacieux, Hédi l’est, parce que pour faire vivre un magazine –avec tous les frais que cela entraîne-, il faut de la publicité, et par les temps qui courent, ce n’est pas gagné d’avance. Donc, il lui a fallu une forte dose de courage pour prendre cette décision. Mais il semble, là également, avoir tâté le terrain, et donc compris ce que souhaite le lecteur. C’est normal, puisqu’il sait que, malgré la crise dans toutes ses facettes, on ne s’arrêtera pas de rouler en voitures.
D’ailleurs, SAYARTI ne prétend pas réinventer la roue –pardon, la voiture-, il se veut “une courroie de transmission“ entre la profession et les usagers. Autrement dit, ce nouveau magazine ambitionne de jouer au “conseiller“ aussi bien pour les usagers que pour les concessionnaires. Cependant, comme on l’a remarqué, SAYARTI n’oublie pas les nouveautés dans le domaine de l’automobile.
Il s’agit donc d’un magazine fait pour les usagers et pour les professionnels.
Nous lui souhaitons bonne réussite.