écembre 2012 dans les égouts de Paris (Photo : Eric Piermont) |
[08/04/2013 14:18:35] PARIS (AFP) L’Etat, la région Ile-de-France et les opérateurs France Télécom-Orange et SFR ont signé lundi une déclaration commune aux deux opérateurs qui s’engagent à déployer la fibre optique, sur fonds propres, afin de couvrir l’intégralité des foyers et des entreprises d’Ile-de-France en 2020.
Les deux opérateurs ont déjà commencé le déploiement de la fibre optique jusqu’au domicile (FTTH) dans la région, notamment dans Paris intra-muros, mais cet accord doit permettre de donner des assurances aux collectivités locales sur leur engagement à déployer le très haut débit internet fixe dans les zones moyennement denses d’ici 2020.
En effet, à partir du moment où les opérateurs s’engagent à déployer la fibre sur une commune, ils ont cinq ans pour démarrer les travaux de raccordement.
“La réussite de cet objectif sera obtenue grâce à la conjugaison des efforts publics et privés”, indique le communiqué commun.
En effet, comme toute région, l’Ile-de-France sera divisée en trois zones.
“Dans les zones très denses, où il existe une densité de la population suffisante pour permettre une concurrence par les infrastructures, chaque opérateur déploiera son réseau de façon indépendante”.
Dans les zones moins denses d’Ile-de-France, chaque opérateur déploiera son propre réseau: France Télécom-Orange couvrira ainsi 198 communes et SFR, 122 communes.
Pour ces deux zones, qui représentent 89% des foyers franciliens, soit 4,7 millions de foyers, les deux opérateurs assureront le financement du déploiement, et “les réseaux seront ouverts aux autres fournisseurs d’accès grâce aux offres de gros de chaque opérateur”, souligne le communiqué.
SFR et France Télécom-Orange ont signé en novembre 2011 un partenariat afin de se partager le déploiement de la fibre dans 10 millions de foyers situés en dehors de grandes villes, où leurs projets de développement se recoupaient souvent.
Dans la troisième zone, où se trouvent les 862 communes où la densité de population est la moins dense, et qui ne sera pas équipée par des investissements privés, ce sont les collectivités départementales qui déploieront des réseaux mutualisés de fibre optique jusqu’au domicile sous la forme de réseaux d’initiative publique départementaux (RIP), avec le soutien financier de l’État et de la Région via son Plan Fibre de 150 millions d’euros.