“Au plan commercial, l’Italie est considérée comme notre premier partenaire européen. Tout reste encore à entreprendre pour développer et approfondir ces échanges, particulièrement dans les domaines du transport, des ports et des énergies renouvelables». C’est le ministre égyptien de l’Industrie et du Commerce extérieur égyptien, Hatem Salah, qui s’exprimait ainsi à l’issue d’une rencontre avec le nouvel ambassadeur italien en Egypte, Maurizio Massari, selon le portail econostrum.info.
Et tout semble aller dans le sens souhaité par M. Salah. Car il a évoqué avec le diplomate italien «le projet de construction d’une zone industrielle égypto-italienne d’une surface de 10 millions de m² à Al Alamein», qui «… dispose d’une capacité d’accueil de 2.000 usines». D’ailleurs, il est prévu que vingt-cinq usines italiennes s’y délocalisent, et ce après la signature entre les deux pays (mi-mai 2013).
Sur le plan concret, les échanges commerciaux entre les deux pays se sont élevés, de janvier à novembre 2012, à près de 4,7 milliards d’euros, et ont concerné plusieurs produits (pétrole et dérivés, agricoles, textile, fer, cuir…) pour les exportations égyptiennes vers l’Italie, contre importations de machines, de produits chimiques et pétroliers, de moteurs de voitures…, selon la même source.
Comme pour dire que fini le temps où les entreprises européennes –notamment italiennes- convoitaient le site Tunisie. Dommage !