Le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Mohammed Belhocine, a indiqué, lundi 15 avril, que la transition politique ne conduit pas nécessairement à l’instauration de la démocratie, appelant les élites tunisiennes à assumer leur responsabilité pour garantir la réussite de la transition démocratique dans le pays.
Le représentant onusien a fait remarquer, lors d’une rencontre qu’il a eue avec le ministre des Droits de l’Homme et de la Justice transitionnelle, Samir Dilou, que la conjoncture économique mondiale ne permet pas la prolongation de la période de transition qui a des conséquences négatives sur le degré de confiance des partenaires et des investisseurs.
Il a réitéré, selon un communiqué du ministère, la disposition du PNUD à poursuive son soutien dans ce sens.
De son coté, Samir Dilou a mis l’accent sur l’espace de liberté qui prévaut en Tunisie post-révolution, soulignant l’impératif que cette liberté s’accompagne de responsabilité pour sortir le pays de cette étape transitoire dans les meilleures conditions aux plans politique, économique, social, sécuritaire, ainsi que dans les secteurs de l’information et de la justice.
Le ministre a insisté sur le rôle de toutes les élites politiques, quelles que soient leurs tendances, dans la réalisation des réformes et le renforcement du dialogue et du consensus, a souligné la même source.
WMC/TAP