Un débat national sur l’économie sera organisé, le 11 mai 2013, à l’initiative de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA).
Annoncée ce vendredi 19 avril par l’organisation patronale dans un communiqué, cette rencontre réunira les différents acteurs politiques, économiques, sociaux, professionnels et autres représentants de la société civile sans oublier des représentants du gouvernement, de l’ANC, et des experts et analystes.
La Centrale patronale souhaite, à travers cet appel à concertation, examiner la situation actuelle de l’économie nationale, lancer une réflexion sur les solutions adéquates aux difficultés qu’elle rencontre et concevoir des plans d’action à moyen et à long termes.
En prévision de ce rendez-vous, des réunions du bureau exécutif et du conseil d’administration de l’UTICA ont été tenues jeudi 18 avril 2013, sous la présidence de Wided Bouchamaoui, a précisé le communiqué.
L’UTICA dénonce les actes de violence et de vandalisme à Bizerte
Par ailleurs, les membres des deux structures patronales ont dénoncé, à cette occasion, les actes de violence et de vandalisme, survenus ces derniers jours au gouvernorat de Bizerte, dont l’impact, sera, d’après l’UTICA, négatif sur le climat des affaires dans le pays.
Selon un communiqué du patronat, l’UTICA régionale de Bizerte était contrainte de reporter l’évènement des journées de l’investissement à Bizerte, prévu initialement les 17 et 18 avril 2013 avec la participation de près de 700 investisseurs tunisiens et étrangers.
Les membres du bureau exécutif et du conseil administratif de l’UTICA ont appelé, à ce sujet, les autorités locales et nationales à doubler d’efforts afin de protéger les biens publics et privés et à lutter contre tout acte de violence.
Appel à constitutionnaliser le droit à la liberté de l’initiative privée
Les participants aux réunions du BE et du conseil d’administration de l’UTICA ont appelé à introduire dans la nouvelle constitution le droit à la liberté de l’initiative privée et le droit à la liberté du travail, qui doit être protégée contre tout abus afin de permettre à chaque citoyen d’exercer son métier loin de toute pression.
Ils ont insisté, également, sur l’importance d’instaurer un climat de paix sociale, dans la conjoncture actuelle, et d’éviter les agitations sociales et tout type de demandes et exigences excessives qui affecteront la compétitivité de l’entreprise et ses capacités à faire face aux difficultés et à préserver les emplois existants.
WMC/TAP