çaise, en 2011 (Photo : Jody Amiet) |
[23/04/2013 07:01:18] LONDRES (AFP) Le britannique Tullow Oil a annoncé mardi l’échec du forage d’un troisième puits au large de la Guyane française alors qu’une première découverte de pétrole en 2011 avait fait miroiter d’énormes retombées potentielles.
“N’ayant rencontré aucun hydrocarbure dans le réservoir principal, le puits a été bouché et abandonné”, a indiqué dans un communiqué Tullow, qui est l’un des partenaires de Shell, l’opérateur du permis d’exploration au large de la Guyane.
Ce puits baptisé Priodontes-1 a été foré à une profondeur totale de 6.318 mètres dans une profondeur d’eau de 1.750 mètres.
Le navire de forage “Stena Ice Max va maintenant se déplacer sur le site du puits d’exploration Cebus (GM-ES-4). Le forage de ce puits, qui va tester une nouvelle couche sédimentaire totalement séparée (des puits creusés jusqu’à présent) doit commencer d’ici à deux semaines”, a ajouté Tulow.
“Bien que (le forage de) ce puits n’ait pas rencontré une quantité significative d’hydrocarbures, nous avons renforcé nos connaissances de cette zone frontière d’exploration”, a déclaré Angus McCoss, responsable de l’exploration chez Tullow Oil.
“Nous pouvons nous attendre à un résultat plus tard cette année” grâce au forage du puits Cebus, a-t-il assuré.
Une découverte de pétrole avait été effectuée au large de la Guyane en 2011, lorsqu’un premier forage effectué par Tullow Oil avait rencontré une couche épaisse de 72 mètres de brut, à une profondeur proche de 6.000 mètres (2.000 mètres d’eau et près de 4.000 mètres sous le fonds de l’océan).
Sur la base de ce premier forage réussi, Shell espérait un gisement d’au moins 300 millions de barils de brut.
Afin de confirmer cette découverte, le forage d’un deuxième puits, le GM-ES-2 (ou Zaedyus-2) avait été effectué à proximité du premier mais s’était déjà soldé par un échec en décembre dernier.
Shell est opérateur du permis d’exploration au large de la Guyane, dont il détient 45% des parts, devant Tullow Oil (27,5%), le géant pétrolier français Total (25%) et deux autres britanniques, Northern Petroleum et Wessex, qui se partagent les 2,5% restants.