En visite en Algérie, pour sa première sortie hors des frontières tunisiennes depuis sa nomination à la tête du gouvernement, Ali Larayedh a discuté, lundi 29 avril avec les autorités algériennes, plusieurs dossiers ayant trait à la coopération sécuritaire, industrielle et commerciale entre les deux pays.
Sur la coopération sécuritaire, le chef du gouvernement a indiqué que les entretiens avaient permis d’aborder les mécanismes à même d’impulser la complémentarité et le partenariat entre les deux pays “étant évident que lorsqu’on parle de sécurité de la Tunisie et de celle de l’Algérie, il s’agit d’une sécurité commune” et qu’il est impératif d’approfondir et d’harmoniser la coopération “face à tous les défis sécuritaires aux frontières et à tout ce qui serait en rapport avec la criminalité et le terrorisme”.
Concernant le volet industriel, Larayedh s’est réjoui de “la volonté perçue auprès des frères algériens” de booster la coopération bilatérale dans ce domaine. Il a été convenu d'”encadrer” l’approvisionnement énergétique de la Tunisie, les détails seront réglés ultérieurement d’un commun accord entre les ministères concernés des deux pays.
Tunisiens et Algériens ont également souligné la nécessité de faciliter les échanges commerciaux en parachevant certains aspects juridiques et en surmontant les difficultés et autres contraintes administratives en rapport avec le flux de marchandises, tant entre la Tunisie et l’Algérie, qu’à travers la Tunisie à destination de la Libye.
Par ailleurs, les journalistes présents ont posé des questions au chef du gouvernement sur le processus démocratique en Tunisie. M. Larayedh a notamment insisté sur la mise en place d’une nouvelle Constitution à même de permettre “l’avènement d’un Etat démocratique civil et la préservation d’un modèle de société modérée et fière de ses racines”.
WMC / TAP