IBM (Photo : Johannes Eisele) |
[03/05/2013 05:58:32] NEW YORK (AFP) Le département américain de la Justice (DoJ) enquête sur des accusations de corruption contre des salariés anciens ou actuels d’IBM en Pologne, en Argentine, en Ukraine et au Bangladesh, selon un document boursier publié cette semaine par le groupe informatique.
IBM a divulgué discrètement l’information dans un document publié mardi sur le site internet du gendarme boursier américain (SEC) et détaillant les résultats trimestriels qu’il avait annoncés la semaine précédente.
Le groupe y rappelle coopérer depuis 2012 avec la SEC et les autorités polonaises sur “des allégations d’activités illégales par un ancien employé d’IBM en Pologne, en relation avec des ventes au gouvernement polonais”, une affaire qui était connue.
“En avril 2013, IBM a appris que le DoJ enquêtait aussi sur les allégations liées à l’affaire polonaise, ainsi que sur des allégations relatives à des transactions en Argentine, au Bangladesh et en Ukraine”, poursuit-il.
IBM assure qu’il “coopère” avec le DoJ, qui examine notamment selon lui les mesures prises par le groupe pour respecter la loi américaine sur la corruption à l’étranger (FCPA) et ses activités dans le secteur public.
La FCPA donne aux Etats-Unis le droit d’enquêter sur des faits de corruption s’étant produits à l’étranger quand ils impliquent une entreprise cotée à la Bourse américaine ou des citoyens ou résidents américains.
IBM avait déjà passé il y a deux ans un accord amiable avec la SEC pour solder, moyennant 10 millions de dollars, des poursuites au nom de la FCPA sur des accusations de corruption en Chine et en Corée du Sud. Cet accord n’a toujours pas été validé par la justice.