L’ambassadeur des Etats-Unis à Tunis, Jacob Walles, a plaidé, jeudi 2 mai, en faveur de «la mise en place en Tunisie d’une structure légale qui aura pour mission de garantir la protection des journalistes et de créer un climat favorable à l’émergence de médias indépendants». Et d’ajouter: «bien qu’il y ait un progrès significatif en matière de liberté de la presse après la révolution, des actes d’intimidation et des pressions pèsent encore sur les journalistes», regrette-t-il, lors d’une cérémonie organisée à l’ambassade des Etats-Unis à Tunis, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la liberté de la presse, le 3 mai de chaque année.
Pour le diplomate américain, «ces problèmes doivent être résolus pour que la Tunisie réussisse dans sa transition vers la démocratie». Car, en dépit des progrès enregistrés par la Tunisie post-révolution en matière de respect des droits de l’Homme, «ce travail demeure inachevé et beaucoup reste à faire pour que la liberté de la presse soit ancrée dans la loi, mais aussi respectée et appliquée».
Par, il faut rappeler que durant les 12 derniers mois, l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique a envoyé 21 journalistes et étudiants tunisiens en journalisme pour assurer la couverture de la présidentielle américaine et prendre connaissance, sur le terrain, de la réalité des médias aux Etats-Unis. Deux de ces journalistes ont été honorés lors de cette cérémonie.
WMC/TAP