Le
directeur général du bureau de restructuration des terres domaniales
agricoles
(ministère de l’Agriculture), Abdeljalil Ben Hassine, estime nécessaire
d’adopter un mécanisme de partenariat entre les investisseurs et les
conglomérats agricoles gérés par l’Office des terres domaniales (OTD).
Au cours d’une conférence organisée, vendredi 10 mai à Dar Dhiafa à Carthage,
par l’Institut tunisien des études stratégiques sur le thème «les terres
domaniales : racines, réalité et perspectives », M. Ben Hassine précisera que ce
partenariat vise, essentiellement, à attirer l’investissement étranger
(capitaux, équipements, matériel), garantir de nouvelles perspectives pour
l’écoulement des produits de l’office, outre la consolidation de leur
positionnement sur les marchés extérieurs.
Dans ce cadre, il appelle à accélérer l’étude des grands projets agricoles qui
répondent aux priorités nationales, notamment en matière de création d’emplois,
de renforcement de l’infrastructure et de l’investissement.
Dans une intervention intitulée «le code de l’investissement et les perspectives
d’exploitation des terres agricoles», le représentant de l’Institut tunisien des
études stratégiques, Mohamed Mabrouk, a souligné l’importance de réviser le
volet relatif de la cession des terres agricoles à des étrangers de ce code,
estimant que “la cession des terres agricoles tunisiennes aux étrangers
représente un danger pour la souveraineté de l’Etat et une ingérence dans ses
affaires”.
A rappeler que les terres domaniales en Tunisie couvrent une superficie de
500.000 hectares provenant de terres qui étaient soumises au régime des Habous
et des terres acquises auprès des colons ou soumises à la loi de nationalisation
des terres agricoles publiée le 12 mai 1964.
WMC/TAP