Abdelwaheb Maatar, ministre du Commerce et de l’Artisanat, a donné, vendredi dernier, le coup d’envoi au projet pilote «Primo Export», approuvé par le gouvernement tunisien pour la période 2012/2014 et visant à encadrer 200 petites et moyennes entreprises (PME) voulant exporter leurs productions.
L’opération concernera, dans une première étape, l’accompagnement de 57 PME opérant dans divers secteurs d’activités (services, TIC, industries agroalimentaires, santé…). Ces unités sont installées respectivement dans le Grand Tunis (26), à Sfax (10), à Sousse (9), Sidi Bouzid (4), à Gafsa (2), à Béja (2), à Zaghouan (1), à Siliana (1), à Korba (1), Gabès (1).
Othman Ben Youssef, responsable du programme Primo Export, financé pour un montant de 5 millions de dinars par le Centre de promotion des exportations (CEPEX), a affirmé que la première phase du projet consistera en une évaluation des points forts et faibles de l’entreprise et l’élaboration d’un plan d’action.
La deuxième phase du projet concerne la mise en place d’un plan marketing à même de permettre un meilleur positionnement des produits sur les marchés à l’export et la garantie de leur conformité aux spécificités des marchés ciblés. Le choix des entreprises se fera sur la base de critères bien définis, notamment le nombre d’emplois crées (pas moins de 10 emplois), la date de création de l’entreprise (pas moins de 2 ans d’activité), a précisé M. Ben Youssef.
Au cours de son intervention, M. Maatar a souligné que les entreprises ciblées ne reflètent pas la diversité escomptée. Il s’agit, a-t-il précisé, de concrétiser les objectifs assignés à ce programme, à savoir l’encadrement des petites entreprises notamment celle implantées dans les régions de l’intérieur, lesquelles (entreprises) ont besoin de soutien afin de promouvoir leurs produits et accéder à de nouveaux marchés.
Le ministre a appelé, à cette occasion, à réviser les critères de choix des entreprises afin de cibler celles qui ont le plus besoin de soutien en matière de suivi à l’exportation et d’éliminer les entreprises ayant déjà participé aux programmes FAMEX 1 et 2.
WMC/TAP
