GDF Suez plus forte baisse du CAC 40

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érard Mestrallet, le 28 février 2012 à Paris (Photo : Eric Piermont)

[14/05/2013 10:28:15] PARIS (AFP) Le titre de GDF Suez perdait plus de 3% et signait la plus forte baisse de l’indice CAC 40 mardi matin, après la cession par le Groupe Bruxelles Lambert, l’une des holdings du milliardaire belge Albert Frère, de 2,7% du capital qu’il détient dans le groupe d’énergie.

A 09H40 (07H40 GMT), la valeur perdait 3,26% à 16,19 euros, tandis que l’indice CAC 40 lâchait 0,36%).

Le Groupe Bruxelles Lambert (GBL) du milliardaire belge Albert Frère a annoncé mardi avoir réalisé avec succès la cession de 2,7% du capital, annoncée la veille, une opération d’un montant d'”un peu plus d’un milliard d’euros”.

Dans le détail, la holding du milliardaire belge Albert Frère a cédé 65 millions d’actions GDF Suez, représentant environ 8% de ses actifs.

Avant cette cession, Bruxelles Lambert détenait 5,1% du capital de GDF Suez, ce qui en faisait le 2e actionnaire du groupe derrière l’Etat français (36,7%). Il devrait le rester juste devant les salariés et l’autocontrôle (2,3% chacun), avec une participation de désormais 2,4%.

Toutefois “comme GBL avait émis pour un milliard d’euros d’obligations échangeables en actions GDF Suez (échéance 2017) le mois dernier, un désengagement est prévisible à terme”, souligne Tangi Le Liboux, analyste chez le courtier Aurel BGC.

Pour les analystes de Citigroup, cette cession de GBL est à mettre dans “un contexte de hausse générale des marchés et de la récente bonne performance de l’action” de GDF Suez.

En outre, pour la banque américaine, il est possible que le groupe belge ait voulu vendre cette part avant un possible placement similaire de la part du gouvernement français “à la suite de commentaires récents de responsables politiques”.

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait notamment affirmé le 5 mai que le gouvernement envisageait de réduire la participation de l’Etat dans le capital “d’un certain nombre d’entreprises publiques” pour consacrer ces sommes à l’investissement.

Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a également évoqué en avril la possibilité de céder des part dans GDF Suez et dans EDF.