investissement (BPI), Nicolas Dufourcq, le 22 avril 2013 (Photo : Eric Piermont) |
[15/05/2013 13:02:43] PARIS (AFP) La Banque publique d’investissement va investir environ 12 milliards d’euros d’ici à 2017 dans les entreprises françaises, en direct ou via des fonds d’investissement, a affirmé mercredi son directeur général Nicolas Dufourcq lors d’une audition à l’Assemblée nationale.
“Nous avons une activité d’investissement en direct dans le capital des entreprises françaises”, a expliqué M. Dufourcq en présentant la doctrine d’intervention de son institution devant la commission des finances, des affaires économiques et du développement durable de l’Assemblée nationale.
“Nous avons une seconde activité qui est une activité d’investissement dans des fonds d’investissements qui eux-mêmes investissent dans le capital des entreprises françaises”, a-t-il poursuivi.
“Dans l’activité du direct, nous avons l’intention entre 2013 et 2017 d’investir un peu plus de 9 milliards d’euros”, a-t-il précisé dont 1,7 milliard dans le pôle Petites et moyennes entreprises (PME) par des tickets de 500.000 à 4 millions d’euros, 500 millions dans le capital-risque et enfin 7 milliards dans les grosses PME et des opérations exceptionnelles dans des grandes entreprises.
“L’activité fonds de fonds devrait représenter dans les années qui viennent 2,7 milliards d’euros”, a-t-il poursuivi.
Concernant la doctrine, M. Dufourcq a souligné que la BPI investissait “en minoritaire” mais excluait de le faire dans les secteurs de la presse, des instituts de sondage, de l’immobilier, de la banque et des infrastructures.
Les secteurs couverts par la BPI sont les biotechnologies, la transition écologique, internet, les maladies rares, le capital risque intensif, qui permettra d’investir des tickets de 10 à 50 millions d’euros dans “des entreprises qui soudainement explosent parce que leur technologie a été validée”, a-t-il précisé. Le tourisme a été intégré dans son périmètre d’intervention.
Les entreprises ciblées par la BPI seront les TPE, les PME, les ETI (entreprises de taille intermédiaire) et “exceptionnellement les grandes entreprises”, a décliné M. Dufourcq.