Un protocole d’accord sur le renforcement de la bonne gouvernance dans le secteur de la sécurité en Tunisie, à travers le respect et la promotion des droits de l’Homme, a été signé mercredi 15 mai, entre le ministère des Droits de l’Homme et de la Justice transitionnelle et le Centre pour le contrôle démocratique des forces armées (DCAF) de Genève.
Ce protocole d’accord vise à encadrer la coopération entre le ministère des Droits de l’Homme et le DCAF afin d’assurer une meilleure protection et promotion des droits humains en Tunisie, y compris dans le système pénitentiaire et de réhabilitation.
Il s’agit également de renforcer les capacités des instances de gestion et de contrôle de la sécurité et de la justice en Tunisie, incluant les autorités en charge de la protection des droits humains des personnes privées de liberté.
Un appui politique, institutionnel et technique sera fourni, en vertu de cet accord, au ministère, à travers le réseau d’expertise du DCAF auprès de ses Etats membres et des organisations internationales partenaires.
L’accord apportera aussi l’expertise et le soutien pour la mise en œuvre et le suivi des réformes institutionnelles et juridiques nécessaires dans le cadre du processus de la justice transitionnelle en vue de garantir la non-répétition des violations passées des droits humains.
Le directeur des opérations Afrique du Nord et Moyen-Orient auprès du DCAF, Arnold Luethold, a, à cette occasion, indiqué que les interventions qui seront menées par le DCAF consisteront, dans une première phase, à soutenir le processus de respect des droits humains et à instaurer un partenariat entre le centre et le ministère.
De son côté, le ministre des Droits de l’Homme et de la Justice transitionnelle, Samir Dilou, a souligné la détermination à mettre fin aux violations des droits humains, ce qui rend le processus de réforme long et compliqué.
WMC / TAP