Les travaux du deuxième round du dialogue national, organisé à l’initiative de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), ont enregistré notamment l’audition des interventions des partis politiques et leurs propositions à la lumière du dialogue entre partis organisé à Dar Dhiafa à Carthage.
Le comité de rédaction du rapport final sur cette initiative de la centrale syndicale, constitué à cette occasion, est composé de représentants de la Troïka (Ennahdha, CPR et Ettakatol), du Front National, de l’Union pour la Tunisie et d’autres partis.
Cependant, des acteurs de la société civile ont protesté le fait qu’ils ne soient pas représentés au sein dudit comité et que leurs interventions soient reléguées au second plan. C’est le cas notamment du coordinateur général du réseau Destourna, Jawhar Ben Mbarek, qui a demandé à ce que la société civile soit traitée sur «le même pied d’égalité» que les partis. D’ailleurs, il s’interroge même sur l’intérêt de faire participer les associations et les organisations nationales à ce dialogue si l’on ne prend en considération ce qu’elles disent. Ce à quoi a répondu le secrétaire général de l’UGTT, Hassine Abbassi, qui a souligné que «la centrale syndicale a organisé ce dialogue pour rassembler les partis et aboutir à un compromis en prenant en compte la conjoncture délicate “dans le pays”.
Pour lui donc, la priorité est donnée aux partis plutôt qu’à la société civile dans les interventions à cause des différends qui existent entre eux.
Dans leurs interventions lors de la séance de dialogue, les représentants et dirigeants des partis ont évalué le dialogue entre partis organisé à Diar Dhiafa et émis des propositions sur la manière de gérer les questions d’actualité les plus importantes dont celles relatives à la violence et au terrorisme.
WMC / TAP
