ésident du groupe Michelin en conférence de presse le 17 mai 2013 à Clermont-Ferrand (Photo : Thierry Zoccolan) |
[17/05/2013 13:01:07] CLERMONT-FERRAND (AFP) Le fabricant de pneumatiques Michelin examine “toutes les options possibles” pour améliorer la compétitivité de ses sites français, a indiqué vendredi son patron Jean-Dominique Senard, qui a exclu toute fermeture d’usine ou des suppressions de postes.
“Nous sommes en train de regarder toutes les options possibles pour l’avenir” pour ces activités, a fait savoir M. Senard lors d’une conférence de presse à l’issue de l’assemblée générale du groupe qui s’est tenue dans son fief, à Clermont-Ferrand.
“L’objectif qui est derrière, c’est la compétitivité”, a-t-il insisté, en ajoutant que cet examen portait sur “tout ce qui concerne les questions de flexibilité”.
Michelin a déjà conclu un accord avec deux syndicats, la CFE-CGC et la CFDT, afin de pouvoir faire face à une éventuelle baisse d’activité dans ses usines en France.
Il prévoit que les salariés puissent ne pas travailler pendant 15 jours ouvrés, tout en étant payés à 100%, en cas de baisse d’activité. Dans les périodes de redémarrage, le salarié devra “rendre” ces journées à hauteur de 75%. C’est-à-dire que pour quatre journées non travaillées et payées, il devra ensuite “rendre” trois jours dans les quatre années qui suivent.
Cet accord doit à présent être validé site par site. C’est déjà le cas à Golbey (Vosges), Vannes (Morbihan) et Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).
“Ce serait merveilleux qu’on arrive à une signature générale”, a jugé M. Senard. “Cet accord fait partie de l’ensemble des solutions possibles lorsque l’on regarde l’état des différentes usines en France.”
Parmi les autres pistes possibles, il a évoqué une plus grande mécanisation.
Il a exclu en revanche toute fermeture de site ou des réductions de postes. “Le sujet ne se pose pas aujourd’hui”, a-t-il assuré. “L’erreur serait de quitter aujourd’hui nos territoires traditionnels”, a encore insisté le numéro un de Michelin.
Le groupe employait 23.800 salariés en France à fin 2012.