ères travaillant dans une usine de textile à Dacca en 2009 (Photo : Munir Uz Zaman) |
[23/05/2013 19:33:59] GENÈVE (AFP) Syndicats et enseignes travaillant avec des entreprises textiles au Bangladesh ont décidé jeudi à Genève de mettre en oeuvre le plus rapidement possible l’accord signé la semaine dernière sur la sécurité des usines textiles dans ce pays, selon la confédération syndicale UNI Global Union.
“Les entreprises aux côtés d’IndustriALL Global Union (une autre confédération syndicale, ndlr) et UNI Global Union se sont mis d’accord pour immédiatement faire avancer une mise en oeuvre de l’accord”, a indiqué UNI Global Union dans un communiqué.
“L’objectif est d’avoir des inspecteurs de la sécurité sur le terrain aussi vite que possible afin de commencer à résoudre les problèmes les plus urgents”, ajoute-t-il.
Les discussions entre syndicalistes et enseignes travaillant avec des entreprises textiles au Bangladesh ont eu lieu à Genève, lors d’une première réunion technique organisée par l’Organisation internationale du travail (OIT).
L’effondrement du Rana Plaza, un immeuble de neuf étages à Savar, le 24 avril dans la banlieue de Dacca, est la pire tragédie industrielle du Bangladesh, le deuxième exportateur au monde de vêtements. Le bâtiment abritait cinq ateliers de confection et employait plus de 3.500 ouvriers parfois payés moins de 40 dollars par mois. L’accident a fait 1.127 morts.
IndustriALL qui revendique 50 millions de travailleurs dans 50 pays et UNI Global 20 millions avaient lancé ce projet d’accord dès 2012.
Parmi les signataires de l’accord atteint la semaine dernière au Bangladesh, figurent l’italien Benetton, l’espagnol Inditex (Zara), le suédois H&M et le français Carrefour.
La liste a également recueilli les signatures de l’américain PVH (Tommy Hilfiger et Calvin Klein), l’allemand Tchibo, ainsi que de Tesco, Primark, El Corte Ingles, jbc, Mango, KiK, G-Star, Aldi, New Look, Mothercare, Loblaws, N Brown Group, Stockman, WE Europe, Esprit, Next, Lidl, Switcher, Charles Vögele, et A&F.