öscher, le 15 décembre 2010 à Paris (Photo : Eric Piermont) |
[24/05/2013 16:10:25] PARIS (AFP) Le fabricant allemand de turbines et de trains Siemens, qui compte 7.000 salariés en France, a annoncé début avril un projet de réorganisation visant à supprimer 289 postes dans l’Hexagone, ont affirmé vendredi la CFE-CGC et la CFDT.
“On s’y attendait après l’annonce en automne d’un vaste plan d’économies au niveau du groupe, mais il est plus important que prévu et touche en France 289 postes, via un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE)”, a affirmé à l’AFP Frédéric Kaladjian délégué central au sein de la CFDT.
Raymond Annaloro, secrétaire du CCE et délégué central CFE-CGC, premier syndicat du groupe, a également fait état de 289 suppressions de postes.
Contactée par l’AFP, la direction en France a démenti un PSE de 289 postes. Toutefois, elle a évoqué un “projet de réorganisation” en cours de discussion avec les partenaires sociaux et dont “220 postes sont susceptibles d’être impactés”.
“L’objectif, c’est de viser zéro départs subis”, a précisé un porte-parole de la direction. “Le plan ne concernera en aucune manière la base industrielle installée en France : les huit usines et les sept centres de R&D (recherche et développement)”, a-t-il insisté.
Siemens compte 7.000 salariés en France, mais la restructuration vise la maison-mère, Siemens SAS, qui compte 4.700 salariés.
Peter Löscher, le PDG du géant industriel allemand avait annoncé en novembre un vaste programme d’économies de six milliards d’euros sur les deux prochaines années, précisant qu’il aurait un impact sur les effectifs du groupe.
L’ampleur de la restructuration sociale reste floue aujourd’hui et le patron de Siemens a répété ne pas vouloir donner de chiffre global. Pour l’heure, plus de 4.000 suppressions de postes ont été annoncées dans le monde.