C’est la conclusion d’une étude présentée, récemment en Jordanie, à l’occasion de la tenue du Conseil de l’agenda mondial sur le monde arabe auprès du Forum économique mondial que préside Mustapha Kamel Nabli, ancien gouverneur de la Banque centrale de Tunisie.
Lors d’une interview accordée à Radio Express Fm, M. Nabli a indiqué que si dans l’absolu le privé est retenu comme la solution appropriée pour résoudre le problème du chômage dans le monde arabe, il fait toutefois l’objet d’une mauvaise perception du citoyen arabe. «Cette perception, a-t-il-dit, est liée à sa relation avec la corruption. Ainsi, le privé est mieux apprécié dans les pays où il y a moins de corruption».
Interpellé sur la situation du secteur privé en Tunisie, il a soutenu que les études ont montré qu’il est impliqué dans la corruption mais à un degré pas aussi alarmant que dans d’autres pays arabes.