évrier 2013 (Photo : Philippe Huguen) |
[28/05/2013 13:56:02] PARIS (AFP) La direction de Goodyear France a annoncé mardi l’échec des tentatives destinées à trouver un repreneur de son usine d’Amiens-Nord, ce qui devrait condamner le site à fermer, menaçant 1.173 emplois.
Le groupe a indiqué en avoir informé le comité central d’entreprise (CCE). Il a précisé que trois fabricants de pneumatiques, qui s’étaient manifestés dans un premier temps, n’avaient pas donné suite et que deux fonds d’investissement, sans expérience dans le secteur, avaient été écartés faute de garanties.
Goodyear a par ailleurs ajouté que le projet de Scop (coopérative) formulé par la CGT ne représentait pas une “solution au problème des pertes récurrentes de l’activité”.
“La procédure d’information-consultation se poursuit dans la perspective de la prochaine réunion du comité central d’entreprise qui devrait se tenir au cours du mois de juin prochain”, a poursuivi la direction.
La recherche de repreneurs engagée par l’Agence française des investissements internationaux (AFII), lancée en février et qui vient de s’achever, a été “très exhaustive” et menée “à travers le monde, notamment en Asie, en Europe et en Amérique du Nord”, selon la direction du groupe.
évrier 2013 (Photo : Philippe Huguen) |
“Trois manufacturiers de pneumatiques ont souhaité recueillir davantage d’informations. A l’issue de leur étude, aucun n’a souhaité donner suite”, a-t-elle précisé.
Selon elle, “deux fonds d’investissement, sans expérience dans l’industrie des pneumatiques, ont exprimé un intérêt (mais) ces offres ne présentaient cependant aucune assurance quant à la pérennité de l’activité, ni aucune garantie d’emploi”.
La direction a également “rappelé (au cours de ce CCE) en quoi le projet de Scop proposé par la CGT Amiens Nord consistait en réalité en une simple activité de sous-traitance de production pour le compte de Goodyear” et “n’apportait donc pas de solution au problème des pertes récurrentes de l’activité”. “Aucune garantie d’emploi n’était par ailleurs offerte”, a-t-elle insisté.
Goodyear France a enfin indiqué avoir “rappelé les informations factuelles qui démentent formellement les allégations de délocalisation évoquées par certains représentants du personnel”.
“Toutes les informations nécessaires à la bonne compréhension des données chiffrées” ont été “communiquées aux représentants du personnel”, a-t-elle conclu.