L’aménagement d’une route périphérique du Grand Tunis sur 80 km moyennant 600 millions de dinars est à l’étude, a affirmé lundi le ministre de l’Equipement et de l’Environnement, Mohamed Selmene.
Intervenant à l’occasion du premier forum “business et finances Tunisie 2013, le ministre a passé en revue les différents projets d’infrastructure programmés en Tunisie dont la construction des autoroutes au centre et au nord- ouest du pays, le développement du réseau régional des routes classées et l’entretien de 3.720 km de pistes agricoles.
Quant aux projets environnementaux, il notamment cité la réalisation d’environ 23 nouvelles stations d’épuration, la construction des décharges et des centrales électriques pilotes produisant l’électricité à partir des déchets.
De son coté, Fadhel Abdelkefi, président de la Bourse de Tunis (BVMT) a souligné la faible orientation des entreprises tunisiennes vers la Bourse bien que ce marché financier dispose d’une infrastructure très développée. «Cette situation est due à la dominance du secteur bancaire, qui accapare à lui seul 94% du financement de l’économie, a-t-il expliqu&eac
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Il a rappelé que «la BVMT a enregistré, en 2013, l’introduction de 5 nouvelles sociétés», et devrait accueillir 5 autres avant la fin de l’année». 15 autres dossiers sont en outre à l’étude. L’intégration de l’ensemble de ces entreprises, a-t-il dit, permettra de renforcer encore la capitalisation de la BVMT, estimée, à la fin de 2012, à 15 milliards de dinars (20% du PIB).
Le responsable a cependant, fait état d’une faible orientation des sociétés vers la BVMT, bien que ce marché financier dispose d’une infrastructure très développée. «Cette situation est due à la dominance du secteur bancaire, qui accapare à lui seul 94% du financement de l’économie, a-t-il expliqué.
Le directeur général d’Amen, Bank Ahmad Karm, a souligné l’impératif de créer en Tunisie, un marché financier régional, à même de soutenir l’expansion de l’économie nationale et d’avoir un poids non négligeable à l’échelle arabe.
Il a estimé nécessaire d’orienter les interventions des sociétés bancaires vers l’impulsion du développement régional. Il s’agit, a-t-il précisé de multiplier les produits des micro-crédits, de développer les fonds de dynamisation financière dans les régions, ainsi que d’Å“uvrer à réussir l’ancrage de finances islamiques en Tunisie, en organisant cette filière aussi bien aux niveaux juridique que structurel. Pour le pdg de la FIPA, Noureddine Zekri, la Tunisie doit s’orienter davantage vers des secteurs porteurs, à l’instar des finances, du tourisme médical et des énergies renouvelables.
Selon la FIPA, la Tunisie compte aujourd’hui 3100 entreprises étrangères dont 161 dans l’offshoring et 65 dans le secteur des composantes aéronautiques.
Le premier forum international “business et finances Tunisie 2013”, se tient les 27 et 28 mai, à l’initiative de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie CONECT).
WMC/TAP