Malgré la persistance de la “brouille politique“ entre le Royaume chérifien et l’Algérie, le tourisme ne semble pas connaître de barrières. D’ailleurs, le ministre marocain du Tourisme, Lahcen Haddad, ne cache pas l’intérêt de son pays pour le marché algérien, allant jusqu’à le qualifier de “prometteur”, rapporte lesechos.fr qui cite l’agence marocaine de presse “MAP“.
En effet, lors d’une rencontre à Fès avec des opérateurs du secteur de ce pays voisin, M. Haddad a affirmé qu’environ 90.000 Algériens ont visité le Maroc en 2012, ce qui constitue ne progression importante, selon lui. Il souhaite même qu’il y ait “… plus de liaisons aériennes non seulement entre Casablanca et Alger mais entre d’autres villes algériennes comme Oran et Constantine, et d’autres villes marocaines telles que Fès, Marrakech et Agadir”.
Tout en rappelant que le Maroc a participé pour la deuxième fois au Salon international du tourisme à Alger, en mai dernier, le ministre marocain a indiqué que l’Office national marocain du tourisme pourrait prochainement ouvrir, dans la capitale algérienne, une représentation, “dans le cas d’une progression importante du nombre des touristes” de ce pays.
Par ailleurs, le Maroc ambitionne de figurer parmi les 20 premières destinations touristiques au monde à l’horizon 2020, étant donné que le secteur touristique constitue le deuxième pourvoyeur d’emplois, et représente 8% du PIB du royaume.
Source : lesechos.fr