Le ministre des Droits de l’Homme et de la Justice transitionnelle, Samir Dilou,
qui effectue une visite de travail en Afrique du Sud, a rencontré d’anciens
membres de la Commission sud-africaine Vérité et Réconciliation. Selon un
communiqué rendu public vendredi par le ministère des Droits de l’Homme, la
directrice de la Fondation des droits de l’Homme en Afrique du Sud, Yasmin Sooka,
a, lors de cette rencontre, rendu hommage au peuple tunisien et à sa révolution,
faisant part de sa considération pour les étapes franchies dans le processus de
transition démocratique et d’instauration de la justice transitionnelle.
Mme Sooka a, à cette occasion, donné un aperçu des concertations qui avaient été
engagées avant le lancement du projet d’amnistie et de réconciliation en Afrique
du Sud ainsi que les étapes suivies pour la création de la Commission Vérité et
Réconciliation, les défis auxquels elle a été confrontée et les principaux axes
contenus dans le rapport final de la Commission.
Cette instance, a-t-elle dit, constitue l’aboutissement d’un consensus ayant mis
fin à un conflit sanglant qui aura duré des dizaines d’années. La délégation
tunisienne a, quant à elle, fait un exposé sur le projet de loi organique sur la
justice transitionnelle et évoqué la question des réparations des injustices, la
composition de l’instance, son mandat ainsi que la question dite d’immunisation
de la révolution.
WMC/TAP