écran montrant le fondateur de Megaupload.com arrivant le 20 janvier 2012 devant un tribunal de Auckland |
[10/06/2013 05:33:11] WELLINGTON (AFP) L’examen de la demande d’extradition américaine visant Kim Schmitz, le fondateur de Megaupload.com, a une nouvelle fois été repoussée lundi, au moins jusqu’au mois de novembre, par la justice néo-zélandaise.
Le dossier d’extradition ouvert après l’arrestation de l’Allemand dans sa propriété d’Auckland en janvier 2012 fait l’objet d’une véritable guérilla judiciaire de la part de ses avocats qui exigent d’avoir accès à la totalité des pièces de l’accusation pour pouvoir le défendre.
Ils ont saisi la Cour suprême de Nouvelle-Zélande après qu’une cour d’Appel eut infirmé en mars une décision de première instance faisant droit à leurs demandes.
La première audience devait se tenir en août. Elle est désormais fixée au 21 novembre mais une audience a également été réservée le 14 avril 2014 en cas de délais supplémentaires, selon le greffe d’un tribunal d’Auckland.
Les avocats de l’administration américaine s’opposent à la communication de l’intégralité du dossier à la défense en arguant que le dossier comprend des milliards de courriers électroniques et que leur examen retarderait de façon excessive la procédure d’extradition.
Les Etats-Unis accusent les responsables de Megaupload d’avoir frauduleusement amassé 175 millions de dollars américains (136 millions d’euros) en proposant des copies piratées de films de cinéma, de programmes télévisés et d’autres contenus.
Il encourt jusqu’à 20 ans de prison pour les chefs de fraude, blanchiment d’argent et violation de copyright.
Kim Schmitz, qui a changé son nom en Kim Dotcom, avait été arrêté en janvier dans sa somptueuse propriété d’Auckland (nord de la Nouvelle-Zélande) à la demande du FBI américain. Placé en détention, il a été libéré sous caution un mois plus tard.
Créé en 2005 et installé à Hong Kong, le site Megaupload affirmait rassembler chaque jour 50 millions d’utilisateurs et représenter 4% du web.
Dotcom a lancé en janvier un nouveau site, Mega.